Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Apocalypse : un sanctuaire protégé par la vierge Marie?

durée 00h00
20 juillet 2011
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Mathieu Ferland

Alors que prolifèrent les prédictions d'apocalypse à l'approche de décembre 2012, un regroupement de citoyens a trouvé refuge dans la prière et dans le giron du sanctuaire Marie-Reine-des-cœurs, à Chertsey. Regroupé autour de Francine Bériault, le groupe est persuadé que le sanctuaire dédié à la Vierge Marie leur offrira une protection lors des trois jours de ténèbres annoncés par la troisième prophétie de Fatima.

Ces prophéties, réfutées par l'Église, font état de trois jours de ténèbres annoncés par un tremblement de terre de huit heures et durant lesquels les croyants devront s'illuminer de chandelles blanches et bénites. Au cœur du groupe, Francine Bériault insiste pour dire qu'il ne s'agit en aucun cas d'une secte, et que ses amis n'attendent pas la fin du monde. «Nous vivons un temps d'avertissement», ajoute-t-elle. Une vingtaine de personnes, dont environ 13 se sont établies de manière permanente aux abords du sanctuaire, assistent aux célébrations quotidiennes avec assiduité. Le prêtre responsable confiait par ailleurs que l'assistance moyenne est passée d'entre cinq à dix personnes à presque 30 fidèles grâce à eux. Le père Henri Paradis soutient également que le groupe a reçu un accueil pastoral adéquat, dans la mesure où l'Église n'endosse pas l'intégralité de leur discours.

Toujours selon le père Henri, plusieurs proches des membres du regroupement de Mme Bériault ont émis des réticences en les voyant vendre leurs résidences pour emménager à Chertsey.

Discours contesté

Francine Bériault recevrait, depuis le début des années 2000, des messages en provenance directe de Dieu. Elle a depuis écrit quatre volumes contenant les messages divins. À travers ces écrits, l'auteure affirme être appelée «La fille du oui» par Dieu. Elle qualifie son groupe comme des gens qui aiment l'Église et la prière. «Nous cherchons simplement à vivre dans l'entraide et à revivre notre liberté.» Elle ajoute que contrairement au pasteur américain qui a annoncé la fin du monde au printemps dernier, ses croyances n'annoncent pas encore l'apocalypse avant que l'humanité n'ait vécu un âge messianique, au cours duquel l'Homme vivra en paix et en harmonie avec son prochain.

Le sanctuaire Marie-Reine-des-cœurs aurait été l'hôte d'une apparition de la Vierge à l'époque de sa fondatrice, Emma Curotte. Un événement que n'a pas homologué l'Église, sans toutefois le réfuter.

Pas de panique au diocèse

L'évêque du diocèse de Joliette, Mgr Gilles Lussier, se veut rassurant dans le dossier pour le moment. Il souligne que si les volumes publiés par Mme Bériault pourraient contenir certaines errances théologiques, la situation n'est pas encore alarmante. «Nous demeurons tout de même vigilants», a ajouté l'évêque.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 18h00

Un rapport onusien recommande l'interdiction des sables bitumineux

Au nom du droit à la vie et à un environnement sain, l’exploitation des sables bitumineux, l'expansion des infrastructures liées aux combustibles fossiles ainsi que tous nouveaux projets d’exploration et d’exploitation devraient être interdits, selon un rapport onusien publié lundi. Elisa Morgera, rapporteure spéciale de l’ONU sur le changement ...

Publié à 9h00

Union parentale: des informations utiles pour éviter les mauvaises surprises

Si l’intégration au nouveau régime québécois d’union parentale se fait automatiquement, les nouveaux parents ont intérêt à se poser des questions, afin d’éviter les mauvaises surprises en cas de séparation ou de décès. Depuis le 30 juin, dès qu’un enfant naît ou est adopté, ses parents sont intégrés au régime d’union parentale, s’ils sont ...

Publié le 27 juin 2025

On retrouverait au Québec les plus vieilles roches du monde

C'est au Nunavik, dans le nord du Québec, qu'on retrouve possiblement les plus vieilles roches au monde, croit un chercheur ontarien. Ces roches se sont formé quelques centaines de millions d'années seulement après la formation de la Terre elle-même, ce qui signifie qu'elles sont vieilles d'environ quatre milliards d'années, a dit le professeur ...