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Vitesse excessive: le Tribunal du travail rejette la plainte d'un livreur

durée 14h05
2 septembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

MONTRÉAL — Un livreur par camion, qui avait été averti par son employeur à cause de ses nombreux excès de vitesse, et qui alléguait avoir été victime de mesures de représailles à cause d'un congé de maladie, vient de perdre sa cause.

Le Tribunal administratif du travail a rejeté sa plainte et plutôt cru la version de l'employeur.

Son employeur l'avait averti concernant ses excès de vitesse, en se basant sur le système de géolocalisation de son camion. Un collègue de travail a aussi témoigné devant le tribunal l'avoir également prévenu de ses excès de vitesse et avoir entendu l'employeur les lui reprocher.

L'homme avait même abîmé la porte de garage de l'entreprise, en conduisant un chariot élévateur. Et, devant le tribunal, il avait admis l'avoir abîmée, mais disait avoir pu la «réparer sur-le-champ avec un marteau». Or, les photos présentées au tribunal ont révélé que ça n'avait pas été le cas.

L'employeur avait décidé de retirer au plaignant ses fonctions de livreur, en raison de son mauvais comportement routier, notamment sa vitesse excessive, pour l’affecter à des tâches dans la cour de l’entreprise de location d'outils.

L'homme avait donc déposé une plainte, alléguant qu'il s'agissait là de mesures de représailles, à cause d'un congé de maladie qu'il avait pris.

Mais le Tribunal a plutôt cru l'employeur. «La preuve démontre clairement que ce déplacement avait pour motifs ses comportements routiers fautifs, et non son absence pour cause de maladie, laquelle n’a pas été prise en considération par l’employeur.»

Lia Lévesque, La Presse Canadienne