Une troupe de l'armée montée d'Edmonton garde l'entrée des palais royaux de Londres


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Par La Presse Canadienne, 2025
OTTAWA — Quelques semaines après la visite du roi Charles à Ottawa au cours de laquelle il a défendu l'indépendance du pays, des soldats canadiens participent à la troupe montée de cérémonie qui garde l'entrée officielle du palais de Buckingham à Londres.
Le régiment Lord Strathcona's Horse, basé à Edmonton, est dans la capitale britannique pour 10 jours de service, jusqu'au 21 juillet. Ce n'est que la troisième fois qu'une unité non britannique intègre la King's Life Guard, et les trois fois, il s'agissait de Canadiens.
Cette garde montée protège le bâtiment des Horse Guards, qui constitue l'entrée officielle des palais Saint-James et de Buckingham, ainsi que du château de Windsor et de la Tour de Londres.
Les 24 soldats qui forment la troupe montée du régiment ont dû s'adapter aux chevaux plus imposants utilisés à Londres pour la garde de cérémonie.
Les deux seules autres unités étrangères à avoir participé à la King's Life Guard par le passé étaient également canadiennes, notamment en 2012, lorsque la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a assumé ce rôle pour souligner le jubilé de diamant de la reine Élisabeth, et en 2000, lorsque le régiment Lord Strathcona's Horse l'a fait pour souligner son 100e anniversaire.
Le haut-commissariat du Canada à Londres a écrit sur la plateforme X que cet arrangement est «un moment de fierté pour la nation et la souveraineté canadiennes, et un excellent exemple de l'engagement durable du Canada envers ses alliés».
Le roi Charles a autorisé le régiment à servir la King's Life Guard.
Fin mai, il s'est rendu à Ottawa pour sa première visite en tant que roi, afin de prononcer le discours du Trône au Parlement. Il a été invité par le premier ministre Mark Carney à lire le discours — la troisième fois seulement qu'il était lu par le monarque régnant du Canada — alors que le Canada défend sa souveraineté face aux appels du président américain Donald Trump à devenir le 51e État.
Dylan Robertson, La Presse Canadienne