Une première école sur l'adaptation à la chaleur voit le jour à Montréal


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Par La Presse Canadienne, 2025
MONTRÉAL — Les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus intenses au Québec comme ailleurs dans le monde en raison des changements climatiques. Pour mieux comprendre ce phénomène et trouver des idées pour s'adapter à cette nouvelle réalité, la programmation de la première École internationale sur l'adaptation à la chaleur se déroule cette semaine à l'Institut de cardiologie de Montréal.
Cette initiative a permis de rassembler 20 étudiants à la maîtrise ou au doctorat provenant de 10 pays qui pourront échanger avec des experts de renom de l’Amérique du Nord, de l’Asie et de l’Australie. L'objectif est de mieux comprendre les impacts complexes des chaleurs extrêmes sur la santé et d’identifier des pistes d'adaptation.
Différentes thématiques seront abordées, notamment les effets physiologiques de la chaleur, les politiques publiques d’adaptation et les inégalités environnementales. Mais ce sont surtout les méthodes d'enseignement qui rendent cette école unique.
On mise sur un apprentissage expérientiel et des techniques d'enseignement actives et interdisciplinaires. Par exemple, les étudiants auront aussi l'occasion de s'exposer à des conditions caniculaires dans une chambre climatique qui peut atteindre jusqu’à 70 degrés Celsius.
Daniel Gagnon, chercheur au Centre ÉPIC de l’Institut de cardiologie de Montréal, professeur agrégé en kinésiologie à l’Université de Montréal et instigateur de ce projet, est ravi que le programme ait été bien accueilli à l'international. Pour lui, cette école a le potentiel de répondre aux défis grandissants posés par la chaleur extrême, «l’un des risques climatiques les plus meurtriers, mais encore trop peu compris», souligne-t-il dans un communiqué.
Le projet de l'École internationale sur l'adaptation à la chaleur a été organisé en collaboration avec le Centre mondial pour l’adaptation à la chaleur, un partenariat soutenu par la Fondation nationale pour la science aux États-Unis ainsi que le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.
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Katrine Desautels, La Presse Canadienne