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Montréal créera plus de parcs et de trottoirs «éponges» pour résister aux pluies

durée 05h43
3 octobre 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

MONTRÉAL — La Ville de Montréal aménagera près de 30 parcs et 400 trottoirs dits «éponges», dont l'objectif est de mieux résister aux pluies abondantes, au cours des deux prochaines années.

La Ville en a fait l'annonce à quelques heures du début de la conférence internationale «Adaptation Futures» portant sur l'adaptation aux changements climatiques, qui s'amorcera mardi matin au Palais des congrès de Montréal. La mairesse Valérie Plante est attendue sur place, de même que les ministres de l'Environnement Steven Guilbeault et Benoit Charette.

Depuis 2022, la Ville de Montréal dit avoir aménagé sept parcs éponges et 800 trottoirs éponges. Elle souhaite ajouter 30 parcs et 400 trottoirs de la sorte en 2024 et 2025 afin de freiner la quantité d’eau qui s’écoule dans les infrastructures d’égout lors des pluies diluviennes.

«Selon les différents aménagements, l’impact des pluies abondantes sera réduit par une redirection de l’eau vers le fleuve, une rétention complète jusqu’à la disponibilité du réseau d’égouts, ou encore un écoulement progressif par le sol. Il s’agit par exemple de plaines végétalisées, d’aménagements de jeux en contre-bas, ou encore de bassins creusés multifonctions», a expliqué la Ville dans un communiqué.

De plus en plus souvent, les pluies torrentielles surchargent les égouts de Montréal et mettent à rude épreuve les infrastructures de la métropole, comme ce fut le cas lors de l'épisode de pluies torrentielles qui est survenu au début du mois de juillet.

Déminéraliser l'espace public ou verdir les milieux urbains pour laisser des espaces naturels absorber l’eau de pluie est reconnue comme une mesure efficace d’adaptation aux changements climatiques.

Lors d'un discours devant le Conseil des relations internationales de Montréal, à la fin septembre, la mairesse Plante avait aussi évoqué l'idée de créer des «rues éponges» en retirant par exemple de l’asphalte.

«Il y a des endroits dans la ville où, à chaque pluie torrentielle (…), ils se retrouvent inondés, alors qu’est-ce qu’on fait? Il faut que je change le territoire, je ne peux pas le laisser de même, les gens ne sont plus assurables, c’est d’une tristesse inouïe de voir des gens qui viennent pleurer dans un conseil d’arrondissement», avait-elle soutenu.

Plus de 1500 spécialistes internationaux de l'adaptation aux changements climatiques seront réunis cette semaine à la conférence «Adaptation Futures» afin d'échanger sur les meilleures pratiques pour répondre aux défis posés par les changements climatiques.

La Presse Canadienne