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Les trois mineurs piégés en Colombie-Britannique sont coincés derrière 30 m de débris

durée 11h10
24 juillet 2025
La Presse Canadienne, 2025
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2025

DEASE LAKE — Une pelle télécommandée a commencé à retirer un tas de débris de 20 à 30 mètres de long et de sept à huit mètres de haut afin d'accéder à trois travailleurs coincés à la mine Red Chris, dans le nord de la Colombie-Britannique, selon un communiqué de l'entreprise.

Newmont Corp. indique dans son communiqué publié jeudi que des drones spécialisés ont été envoyés sur place pour évaluer les conditions géotechniques souterraines.

«La zone des salles de refuge ne se trouve pas au même endroit que l'éboulement et est considérée comme stable et bien ventilée», assure l'entreprise à propos de l'endroit où les trois travailleurs se trouvent.

Les équipes rétablissent le système de communication spécialisé pour tenter de rétablir le contact avec les travailleurs, indique le communiqué.

Les travailleurs ont été piégés mardi après deux éboulements. Newmont affirme qu'ils disposent de suffisamment d'air, de nourriture et d'eau pour un séjour prolongé, bien que leurs communications aient été coupées après le deuxième effondrement.

«Les travailleurs seraient abrités dans un refuge MineARC conçu pour accueillir 16 personnes. D'autres refuges sont également disponibles à proximité et accessibles en cas de besoin», précise l'entreprise, faisant référence au refuge où ils sont hébergés.

La production de la mine d'or et de cuivre a été interrompue pendant la poursuite des opérations de sauvetage.

La mine est principalement à ciel ouvert, mais Newmont a expliqué dans un communiqué antérieur que l'exploitation minière souterraine par sous-cavage avait commencé en 2019, quatre ans après la date de début de production de la mine.

Les trois travailleurs piégés sont des employés de partenaires commerciaux, deux de Colombie-Britannique et un de l'Ontario, d'après Newmont.

Ils travaillaient à plus de 500 mètres au-delà de la zone touchée lorsque les premières pierres sont tombées et ont été exhortés à se mettre à l'abri dans le refuge avant la deuxième chute.

«À la suite du premier incident, nous avons pris contact avec les personnes concernées et nous avons eu la confirmation qu'elles s'étaient réfugiées en toute sécurité dans l'un des nombreux refuges autonomes», indique le communiqué de l'entreprise.

La Presse Canadienne