Les employés de la STM votent pour la grève à 87 %

MONTRÉAL — Les syndiqués de la Société de transport de Montréal (STM) se sont dotés mardi soir d'un mandat de grève.

Il s'agit du premier mandat de ce genre en 40 ans pour les membres du personnel administratif, technique et professionnel de la section locale, note le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) dans un communiqué.

Le vote a été adopté à 87 %, le taux de participation n'a pas été précisé. Ce mandat de grève concernerait quelques 1320 employés de la STM.

«Après un an de négociations et 28 rencontres, l’employeur n’a toujours pas déposé toutes ses demandes. Nous n’avons même pas pu aborder un ensemble de sujets-clés, comme les vacances, congés, droits parentaux et retraite progressive», explique Stéphane Lamont, président de la section locale.

Dans son communiqué publié mardi soir, le syndicat s'offusque que «la directrice générale de la STM aurait reçu un salaire de 474 000 $ en 2024, une hausse de 6,5 % de sa rémunération», alors qu'il affirme que l'offre salariale de l'employeur présente des augmentations de 2% à 2,5% par an.

En réponse à cette annonce, la STM a indiqué prendre acte du mandat voté par ses employés syndiqués.

«La STM met tout en œuvre pour éviter une telle situation et continuera les discussions activement aux tables de négociation, a déclaré la cheffe de section, Relations publiques et gouvernementales de la STM, Justine Lord-Dufour à La Presse Canadienne. En cas de grève, la STM communiquera les potentiels impacts à la clientèle en amont et en temps réel.»

Elle a également mentionné «que la convention de ce syndicat est échue depuis le 4 janvier 2025».

La Presse Canadienne