La majorité des Canadiens réussissent à voir un spécialiste en moins de trois mois


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Par La Presse Canadienne, 2025
MONTRÉAL — La majorité des Canadiens ont attendu moins de trois mois avant de voir un médecin spécialiste. Plus précisément, 35 % ont réussi à consulter un spécialiste en moins d'un mois et 30 % ont attendu d'un mois à trois mois, indique la nouvelle enquête de Statistique Canada sur l'accès aux soins de santé et l'expérience de soins.
Un peu plus du tiers des Canadiens âgés de 18 ans et plus vivant dans les provinces ont rapporté avoir eu une consultation initiale avec un médecin spécialiste au cours des 12 mois ayant précédé l'enquête, ce qui représente plus de 10,8 millions de citoyens.
Parmi eux, 36 % ont attendu plus de trois mois, dont 5 % dans un délai d'un an à moins de deux ans et 2 % plus de deux ans.
Le Québec est la province où la proportion des personnes qui ont attendu moins de trois mois pour voir un spécialiste était la plus élevée, à hauteur de 68 %. À l'inverse, Terre-Neuve-et-Labrador se retrouve au dernier rang avec une proportion de 56 % de ses résidants qui arrivent à consulter un spécialiste en moins de trois mois. Les autres provinces ont un taux qui varie entre 60 et 64 %.
Par ailleurs, une proportion plus élevée de résidants du Québec (42 %) que de résidants de l'Ontario (33 %) ont été en mesure de consulter un spécialiste à l'intérieur d'un délai d'un mois.
Au Québec, selon les plus récentes données du tableau de bord du ministère de la Santé, en date du 28 juin, il y avait près de 914 000 patients en attentes d'une consultation auprès d'un médecin spécialiste. De ce nombre, plus de 6000 Québécois sont en attente depuis plus d'un an.
L'enquête de Statistique Canada vise à mieux comprendre comment les Canadiens naviguent dans le système de soins de santé et quels sont les obstacles auxquels ils peuvent être confrontés.
Le rapport conclut que «le fait d'avoir de la difficulté à accéder à des soins spécialisés peut entraîner diverses répercussions, comme des retards dans la prévention et le traitement, un risque accru de complications liées à des diagnostics tardifs et un fardeau financier plus important pour le système de santé».
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Katrine Desautels, La Presse Canadienne