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La famille d'une victime demande plus de communication sur la libération de criminels

durée 16h34
3 août 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

MONTRÉAL — La famille d'une Montréalaise assassinée il y a près de 20 ans souhaite une meilleure communication de la part de la Commission des libérations conditionnelles après avoir appris que le meurtrier de leur fille avait bénéficié de libertés accrues.

Sébastien Simon a été reconnu coupable de meurtre au premier degré pour l'assassinat de Brigitte Serre, 17 ans, poignardée à 72 reprises lors d'un vol à main armée dans une station-service en 2006, dans l'est de Montréal.

Simon a récemment obtenu cinq jours par semaine de permissions de sortir en étant accompagné, contre deux auparavant, ce qui lui permet de participer jusqu'à 40 heures par semaine à un programme de travaux communautaires pendant un an.

Darlene Ryan, la belle-mère de Brigitte, confie que ce changement de conditions lui a fait l'effet d'être renversée par un camion, car ils se sont battus avec acharnement contre ces libertés accrues et le retour de Simon dans un établissement pénitentiaire québécois.

Mme Ryan, qui défend depuis longtemps les droits des victimes, affirme que les familles devraient être tenues informées de chaque étape et précise qu'après avoir discuté avec de nombreuses victimes au fil des ans, c'est auprès de la Commission des libérations conditionnelles du Canada que les victimes trouvent la situation la plus difficile.

Le père de Brigitte Serre, Bruno, dit comprendre que Simon finira probablement par être libéré de prison, mais perdre sa fille est pour lui, à tous égards, une condamnation à perpétuité.

La Presse Canadienne