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La FAE dénonce à son tour l'absence de l'éducation dans la campagne électorale

durée 06h00
20 septembre 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

MONTRÉAL — Après la Fédération des professionnelles et professionnels de l'éducation du Québec, les directions d'écoles et des associations de parents, c'est au tour de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) de dénoncer le peu d'intérêt accordé à l'éducation par les grands partis depuis le début de la campagne électorale au Québec.

Le syndicat qui représente des enseignants déplore que «les besoins criants d’un million d’élèves, jeunes et adultes», ainsi que ceux du personnel, ne soient pas considérés comme une priorité pour les chefs de partis.

La FAE appelle les formations politiques à démarrer «une vraie campagne électorale» en débattant des enjeux fondamentaux en éducation, dont la mise sur pied de ce que le syndicat décrit comme «un système scolaire équitable».

De l'avis de la FAE, comme le ministère de l’Éducation constitue le deuxième poste budgétaire en importance du gouvernement québécois, les enjeux qui lui sont propres devraient occuper une place aussi significative dans les débats politiques.

La présidente de la FAE, Mélanie Hubert, souligne que les infrastructures, la santé, l'inflation et la pénurie de main-d'œuvre occupent tout l'espace et l'éducation est laissée en plan. Elle rappelle que les problèmes qui affectent le système d'éducation sont bien connus et que les solutions existent, tout en regrettant le manque d'intérêt des partis.

Le syndicat a dressé sa propre liste d'enjeux sur lesquels il souhaite entendre les chefs de partis, soit l'importance d'«un système scolaire équitable»; d'investir dans les écoles publiques; d'adapter la charge de travail des enseignants; et de gérer équitablement les finances publiques.

La Presse Canadienne