Convoi de la liberté: des peines perçues comme de la «vengeance politique»

OTTAWA — Plusieurs députés conservateurs critiquent la démarche de la Couronne à l'égard de deux organisateurs clés des manifestations du «convoi de la liberté», la cheffe adjointe du parti la qualifiant d'acte de «vengeance politique».

Tamara Lich et Chris Barber ont été reconnus coupables de méfait en avril pour leur rôle dans l'organisation de la manifestation, qui a bloqué les rues autour de la colline du Parlement pendant plus de trois semaines début 2022.

Mme Lich a indiqué sur les médias sociaux que la Couronne réclamait une peine de sept ans pour elle et de huit ans pour M. Barber.

Le chef conservateur Pierre Poilievre a comparé lundi sur le réseau X les peines proposées à d'autres infractions moins sévères, demandant : «En quoi est-ce de la justice ?»

Dans sa propre publication sur les médias sociaux, la cheffe adjointe Melissa Lantsman qualifie la démarche de la Couronne de «vengeance politique et non de véritable justice», tandis que le député conservateur Andrew Lawton la qualifie d'«excessive et vindicative».

La juge chargée de l'affaire devrait annoncer les peines mercredi, après avoir pris en compte les observations de la Couronne et de la défense.

Sarah Ritchie et Craig Lord, La Presse Canadienne