C.-B.: les recherches se poursuivent pour trouver les ours impliqués dans une attaque

Des équipes d'agents de conservation de la Colombie-Britannique se sont relayées toute la nuit de samedi à dimanche pour rechercher un grizzly responsable de l'attaque d'un groupe scolaire.

Selon un communiqué du Service des agents de conservation de la Colombie-Britannique publié dimanche, les recherches menées aux alentours de Bella Coola pour retrouver l'ourse et ses deux petits comprennent un avion de la Gendarmerie royale du Canada équipé de caméras thermiques.

«Nous continuons de collaborer avec la Nation Nuxalk afin de partager les informations et d'apporter notre soutien au besoin», a déclaré l'inspecteur Kevin Van Damme dans un communiqué.

«Nous rappelons à la population qu'il est fortement déconseillé de participer aux recherches, en raison des risques pour la sécurité publique.»

Les équipes recherchent les ours depuis l'attaque survenue jeudi, qui a grièvement blessé trois élèves et un enseignant.

Une vingtaine d'élèves et de membres du personnel participaient à une sortie scolaire et dînaient dans cette communauté isolée, située à environ 700 kilomètres au nord-ouest de Vancouver, au moment de l'attaque.

Un feu de commémoration brûle devant le centre jeunesse de la communauté depuis l'attaque et devrait se poursuivre jusqu'à lundi.

Une page GoFundMe lancée par la Nation Nuxalk a permis de récolter près de 40 000 $ en moins de 24 heures.

La page précise que les fonds serviront à soutenir les familles des personnes blessées en couvrant les frais médicaux et autres dépenses connexes, ainsi qu'à contribuer au bien-être de la communauté si les besoins des familles sont satisfaits.

«Il s'agit d'une attaque sans précédent, survenue malgré le respect des protocoles de sécurité habituels et l'intervention des enseignants pour repousser l'ours. Notre communauté vit en harmonie avec les ours et est profondément choquée par ce tragique incident», peut-on lire sur la page de la cagnotte.

Les agents de conservation ont indiqué utiliser divers outils, notamment l'analyse ADN médico-légale lorsque cela est possible, afin d'identifier les ours impliqués dans les attaques.

Un communiqué publié dimanche précise que tout ours capturé sera examiné, en consultation avec des biologistes et le vétérinaire provincial, «afin de déterminer les prochaines étapes».

Ashley Joannou, La Presse Canadienne