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Une vague de vandalisme fait rager les citoyens de Saint-Paul

durée 05h30
24 août 2015
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Mathieu Ferland
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Par Mathieu Ferland, Journaliste

Les citoyens du secteur des Tourelles, à Saint-Paul, sont aux prises avec une vague de vandalisme et de méfaits qui perdure depuis près d’un mois. Plusieurs des citoyens touchés par cette vague en ont assez et demandent une surveillance policière plus importante dans le secteur.

Œufs ou tomates lancés contre les devantures de maison, du yogourt et de la crème glacée versés sur des véhicules, tout y passe pour les résidents de ce secteur de Saint-Paul. Le Journal a recueilli plus d’une dizaine de témoignages similaires de gens qui font état de ce genre de méfait. Un citoyen de la rue Dalbec raconte avoir subit un premier méfait de ce type en avril avant de voir les malfaiteurs récidiver dans la nuit du 18 au 19 août dernier en lançant des tomates contre sa porte d’entrée. Une autre résidente raconte avoir eut son véhicule être aspergé de yogourt, cette fois dans la nuit du 30 juillet dernier. Selon les citoyens, le ou les auteurs de ces gestes s’introduiraient même sur les terrains privés. Un témoignage recueilli racontait qu’une citoyenne de ce secteur avait trouvé récemment un bâton de baseball et une bouteille de bière vide dans sa piscine.

Sur les médias sociaux, l’impatience des citoyens est palpable, alors que plusieurs craignent que la situation n’empire. «  On ose plus rien laisser sur nos terrain, on sait qu’on a de grosse chances de soit se le faire voler ou vandaliser », raconte une autre résidente de la rue des Tourelles. Plusieurs témoignages recueillis font état d’un groupe rôdant dans les rues de Saint-Paul. « Ca circule beaucoup la nuit et ça parle fort », explique une autre résidente du secteur. Un dernier témoin affirme avoir surpris le groupe composé d'adolescent au cours des dernières nuit, alors que ce dernier venait de lancer des oeufs contre la maison voisine. "J'ai clairement vu un groupe de cinq adolescents, trois gars et deux filles, qui se sont sauvé assez rapidement quand je leur ai crié que je les avais vu faire", ajoute le témoin. Certains citoyens encouragent la surveillance de quartier alors que d’autres déplorent un manque de présence policière.

La sergente Geneviève Jetté, du poste de la Sûreté du Québec de la MRC de Joliette, explique que la présence policière se fait en conséquence des appels et des plaintes reçues. Elle souligne que le nombre d’appels pour des méfaits n’était en hausse ni anormalement élevé dans le secteur de Saint-Paul, elle encourage toutefois les citoyens à dénoncer la situation aux policiers afin que le tout soit connus de la SQ.

 

commentairesCommentaires

3

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  • R
    Runys
    temps Il y a 8 ans
    surveillance de cartier, caméra, souvent plus efficace car ce sont les ados de vos voisins immédiats ou d'une rue voisine;
    Les plaintes aux autorités sont pratiquement sans résultat, sans compter les coûts et de toute façon il n'y aura pas de conséquences.
    Mais la pire chose est de rien faire, comme s'ils pouvaient tous se permettre. Runys
  • M
    Marcel
    temps Il y a 8 ans
    Entièrement d'accord avec le manque de surveillance policière à St-paul, et cela, depuis que nous sommes rendusàvec la SQ. Désolé d'avouer la vérité, mais c'est cela, pourtant avec la Sûret. municipale de Joliette, nous avions plus de surveillance, et à moindre coût.
  • P
    Philippe
    temps Il y a 8 ans
    Qu'on arrête ça les histoires de caméras cachées ou encore les coûts de revient avec la SQ. La S.Q. vous le dit quoi faire: appeler. C'est simple, appeler. Comme c'est à la mode aujourd'hui, ceux qui prennent des décisions doivent avoir des statistiques parce que sinon, il y aura toujours un p'tit vite qui va oser poser la question: "Et vous vous basé sur quoi pour investir tant d'argent dans l'augmentation de présence policière aux Tourelles ?". C'est con me direz-vous. Non, pas de nos jours.

    Appelez et porter plainte. Cependant, assurez-vous d'avoir un peu de "viande" en arguments dans le genre: où, quand, comment, pourquoi et avec qui ? Avez-vous des photos, des bandes vidéos de surveillance personnelles. Aidez les policiers et ils vous aideront. Parfois, comme citoyen, on a un don exceptionnel de se tirer dans les pieds.
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