Une vague comparable à celle de l'ADQ en 2007?
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Par Julie Beauchamp-Martin
La vague orange qui a balayé le Québec le 2 mai dernier rappelle à l'ancien député adéquiste de Joliette, Pascal Beaupré, la montée surprise de son parti aux élections provinciales de 2007.
Pascal Beaupré venait tout juste d'avoir 24 ans lorsqu'il a été élu dans la circonscription de Joliette. «Je ne m'y attendais pas du tout», se rappelle l'avocat. Il avait alors dû se trouver du personnel rapidement et mettre son bureau sur pied. «Tout ça en moins d'un mois», se remémore-t-il. Avant de se mettre au travail à Québec, le jeune député avait également dû suivre une formation à l'Assemblée nationale et lire une série de volumes sur ses fonctions.
Comparativement aux députés de la vague adéquiste, les élus néo-démocrates ont de la chance selon Pascal Beaupré. «Ils vont avoir quatre ans pour se faire valoir, alors que nous, nous n'avons eu qu'un an et demi», explique-t-il.
Lorsqu'il pense à son aventure en politique, Pascal Beaupré n'a qu'un seul regret. «J'ai manqué de temps. Mais les Néo-démocrates, eux, ont l'avantage d'en avoir.»
Rien en commun
Pour la nouvelle députée de Montcalm, la Néo-démocrate Manon Perreault, l'engouement pour son parti n'est pas du tout comparable à celui pour l'ADQ en 2007. «La vague orange, c'est une vague qui va durer», explique-t-elle.
La nouvelle élue soutient que tout repose sur le travail qui sera accompli. «Si on est présents dans notre circonscription et qu'on travaille pour les citoyens, on est là pour rester», ajoute Mme Perreault.
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