Les dinosaures reviennent par la grande porte

Le monde jurassique, le quatrième volet de la série lancée en 1993, a fait une entrée triomphale sur les écrans de cinéma, réalisant le second meilleur début de l’histoire du cinéma.

Tout comme le premier volet de la série, Le monde jurassique a battu tous les records, récoltant 511 M$ sur la scène mondiale (pour la 1re place dans l’histoire) et un peu plus de 204 M$ au box-office nord américain (pour la seconde place dans l’histoire). Ces recettes magistrales sont le fruit d’un produit solide et extrêmement divertissant, doté de tous les ingrédients pour en faire l’un des meilleurs succès de la saison estivale.  

Les amateurs qui ont dévoré les deux autres suites du film originales (et qui, comme plusieurs, les auront trouvées très inférieures), seront ravis de voir que Le monde jurassique est une véritable suite au succès de 1993. Les personnages originaux sont laissés de côtés pour faire place à une nouvelle génération qui opère un parc pleinement fonctionnel 22 ans après les événements initiaux. La situation dégénère lorsque le plus récent « produit » du parc (un dinosaure hybride créé à partir de manipulations génétiques douteuses) s’évade et sème la terreur. C’est au personnage campé par l’acteur Chris Pratt (Les gardiens de la galaxie)  que revient la mission de retrouver la bête et du même coup, les deux neveux de l’actrice Bryce Dallas Howard (Spiderman 3, Le Village).

Le monde jurassique comprend tous les éléments qui en feront un excellent divertissement estival avec de bonnes doses d’action, de suspense et d’humour. Plusieurs clins d’œil au film original ont été insérés avec justesse, ce qui fera sourire les spectateurs les plus avisés.

La production n’a pas cherché à tomber dans les nuances trop subtiles et le public visé n’en recherchera pas non plus. On y retrouve certes cette morale de l’Homme voulant jouer à Dieu, mais rassurez vous, nous sommes bien loin d’un essaie philosophique sur les dangers de la science.