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VPH : quels sont les symptômes et quand consulter ?

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4 novembre 2017
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Comme plusieurs millions de canadiens, vous êtes peut-être porteur du VPH et vous ne le savez pas. Ou certaines réactions de votre corps vous interpellent et vous voulez en savoir plus. Cet article est fait pour vous et décortique ce sujet qui peut toucher chacun d’entre nous.

L’ABC du VPH

Le VPH, ou Virus du Papillome Humain, est un virus transmis sexuellement. Il est très commun et chacun d’entre nous peut y être confronté durant sa vie. Selon les estimations, il toucherait en effet environ 75% de la population sexuellement active. Dans la plupart des cas, ce virus, quel que soit son type, est assez inoffensif en lui-même, mais sa conséquence principale est que, dans certains cas, il augmente le facteur de risque de souffrir de cancer du col de l’utérus.

Principaux symptômes

Les personnes ciblées

Tout le monde peut être concerné, homme ou femme. Les jeunes sont plus à risque de par leur pratique sexuelle moins protégée, ainsi que les personnes ayant de nombreux partenaires sexuels et celles ayant un système immunitaire fragile.

À quoi le reconnaitre

Souvent, vous n’avez aucun symptôme physique extérieur et pouvez donc l’ignorer.

Dans les quelques cas où des symptômes apparaissent, ils sont tous cutanés, internes ou externes : verrues simples (sur les doigts, genoux, visage, autour des yeux ou dans le cou), ou verrues génitales, aussi connues sous le nom de condylomes, sur les organes génitaux ou l’intérieur des cuisses. En forme de petits choux-fleurs, peu agréables et socialement mal vécues, elles sont néanmoins sans risque majeur pour la santé globale.

Les condylomes peuvent apparaitre longtemps après l’infection, disparaitre, puis revenir, c’est très aléatoire.

Elles peuvent se multiplier pendant une grossesse, mais ne présentent pas de risque pour le bébé et diminueront après l’accouchement.

Quand consulter

Il n’existe pas de traitement pour guérir de cette infection, qui passera naturellement au bout de 1 à 3 ans. Seulement 1% des personnes infectées n’arriveront pas à en guérir.

Vous pouvez traiter certaines de ses conséquences comme les verrues cutanées ou génitales. Consulter votre médecin pour évaluer les traitements possibles comme la cryothérapie, le laser, ou l’ablation pure.

L’infection au VPH est aussi toujours présente de manière chronique en cas de cancer du col de l’utérus. Les études annoncent même que 100% des cas de cancer du col de l’utérus sont causés par des VPH, qui ont pu survenir plusieurs années auparavant.

Vous pouvez effectuer un dépistage du VPH et une colposcopie en clinique privée pour vérifier que vous ne souffrez pas de cancer du col de l’utérus. Plus de 1000 femmes sont concernées chaque année au Canada et 20% en décèdent. Ce n’est donc pas un sujet anecdotique.

Comment se protéger

Rappelons que le virus du Papillome humain est très fréquent et très contagieux et que votre partenaire ne sait pas nécessairement qu’il en est porteur. Protégez-vous donc avec rigueur. Et informez-le si vous vous savez infecté(e).

La vaccination

Il existe deux vaccins très efficaces et approuvés par Santé Canada pour les principaux types de VPH transmettant le cancer, et ceux responsables des verrues génitales : le Gardasil et le Cervatrix. Efficaces pendant 5 ans pour 70% des cas, ils n’empêchent pas de passer des tests de dépistage.

Test de dépistage

À effectuer régulièrement, il s’agit du test PAP (Papanicolaou) qui n’existe que pour les femmes et permet de vérifier si la personne est à risque de mutations cancéreuses.

L’utilisation de préservatif

C’est la meilleure manière de se protéger contre ce virus et toutes les autres maladies sexuellement transmissibles. Mais ce virus se transmettant par simple contact bucco-génital ou cutané, le préservatif n’est pas 100% fiable.

Vous voilà avisé, à vous de prendre les mesures nécessaires.

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