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Que faire en cas d'accident sur un chantier de construction ?

durée 08h35
2 juillet 2017
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Avec deux fois plus d'accidents mortels constatés en 2016, la CNESST mène campagne pour les éviter et inciter employeurs et travailleurs du secteur de la construction à prendre tous les moyens pour prévenir les chutes de hauteur.

Si vous êtes victime d'un accident de construction

La première des actions sera autant que possible d'aviser un supérieur immédiat le plus tôt possible lors de tout accident. L'employeur doit inscrire l'événement dans un registre. Vous pouvez signer la prescription si elle est exacte et vous devriez en demander une copie.

Vous avez droit au médecin de votre choix. Vous devez remettre à votre employeur une copie de la première attestation médicale de votre médecin.

Pour un accident plus grave :

  • avisez votre supérieur dès que possible, ou avant de quitter le chantier
  • le représentant syndical peut conseiller sur les démarches à suivre
     

Indemnités et déclarations

L'employeur doit payer la journée complète de l'accident et 90% du revenu net pendant les 14 jours suivants l'accident. La CNESST verse 90% du revenu net après 14 jours si vous envoyez bien le formulaire de « Réclamation du travailleur ».

Dans toute déclaration doit figurer le lieu de l'accident, son déroulement, le lien avec le travail et les parties du corps touchées. Vous avez des délais à respecter pour en appeler d'une décision défavorable de la CNESST.

Si vous êtes témoin

Ne touchez pas la victime et prévenez immédiatement les secours. Les premiers soins qui doivent être prodigués sont de la responsabilité de l'employeur qui aura désigné une personne chargée d'intervenir et un remplaçant.

Pour conclure, la CNESST rappelle qu'en cas de manquement grave à la loi ou aux règlements, les fautifs :

  • s'exposent à un arrêt des travaux
  • sont passibles de poursuites pénales (constats d'infraction)
  • verront leur condamnation publiée
     

Le secteur de la construction est imputable pour un quart des accidents mortels au travail. Chaque année 700 chutes de hauteur se produisent sur les chantiers.

Des accidents évitables

La CNESST insiste sur la prévention. Il est par exemple utile de tracer un périmètre de sécurité utilisant des lignes d’avertissement permanentes aux normes afin d'isoler des chutes possibles une scène dangereuse.

Et la suite ?

Il ne faut pas non plus oublier que, suite à un accident non mortel, le travailleur devra peut-être :

  • subir des examens médicaux complémentaires
  • songer à sa réadaptation (physique, sociale et professionnelle)
  • retourner au travail (en fonction de ses lésions)
     

Alors, ne lésinez pas sur la prévention dans les chantiers de construction !

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