Les thanatologues en voient parfois de toutes les couleurs avec les demandes des proches des défunts. Comme aucune loi n’existe pour des cas pareils, ces derniers doivent jongler avec le désir de répondre à la volonté de la famille, ainsi que de conserver une éthique de travail.
Il n’y a aucune loi qui régit les demandes, quelles qu’elles soient, des gens ayant perdu un être cher. Toutefois, Pierre-Luc Landreville, thanatologue au Centre Funéraire Régional Joliette, raconte au Journal que si une demande qui sort de l’ordinaire lui est demandée, il se réfèrera à son code d’éthique qui lui dicte de respecter la dignité de la personne décédée et que le tout doit rester de bons goûts.
Quoi faire si la personne décédée a marqué dans son testament qu’elle voulait des funérailles très spéciales? Pierre-Luc Landreville explique que malgré les volontés de la personne sur son testament, il faut en moyenne de trois à quatre semaines pour être convaincu que le testament présent était réellement le dernier écrit par la personne défunte. C’est donc dire que les funérailles se font que très rarement après cette période de temps. Ils n’ont donc pas le temps de voir si la volonté du défunt était toujours voulue, lors de sa mort.
Monsieur Landreville affirme ne pas encore avoir eu de demandes qui sortent de l’ordinaire, comme un défunt embaumé, assis sur une chaise en faisant le signe de la paix, lors de l’exposition de son corps. Les défunts qu’il a eus jusqu’à maintenant étaient tous couchés dans des cercueils.
Il ajoute cependant que les demandes un peu plus spéciales sont plus souvent associées aux cendres de la personne décédée. « Nous avons déjà eu des demandes, afin de mettre les cendres du défunt dans un réservoir à moto ». Un autobus a aussi servi de transport en remplacement du corbillard habituel, lors d’un service funéraire.
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