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La mauvaise performance économique a entraîné une détérioration des finances publiques du Québec selon Nicolas Marceau

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30 novembre 2015
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En réaction au dépôt de la mise à jour économique et financière du gouvernement libéral, le porte-parole du Parti Québécois en matière de finances et de revenu, Nicolas Marceau, et le porte-parole en matière d’économie, Alain Therrien, jugent que la mauvaise performance économique du gouvernement libéral ainsi que son régime d’austérité ont détérioré la situation des finances publiques du Québec.
 
« L’équilibre budgétaire projeté en 2015-2016 pourrait donner l’impression d’une amélioration de la santé de nos finances publiques. Or, le ratio dette/PIB, la mesure étalon pour évaluer la santé de nos finances publiques, augmentera de 1 % en 2016 pour s’établir à 55 %, alors qu’il devait baisser à 54 %, selon le budget. Cela signifie donc une détérioration de nos finances. La dette a augmenté plus rapidement que notre PIB, qui croît à un rythme très lent. La croissance économique est au ralenti; par exemple, la croissance du PIB nominal est à seulement 2,4 %, et les revenus autonomes s’établissent à 203 M$ de moins que prévu. Cette croissance très lente s’explique par les choix du gouvernement libéral », a déclaré Nicolas Marceau. 
 
« Le gouvernement de l’austérité a coupé fortement dans les dépenses, tout en augmentant le fardeau fiscal des citoyens et des entreprises. Il s’agit d’un record absolu. Le gouvernement n’a toujours pas de politique économique. Il navigue à vue, avec des plans marketing vides qui ne donnent aucun résultat. Les seules choses qui augmentent, au Québec, ce sont le ratio dette/PIB et le taux de chômage », a ajouté Alain Therrien.
 
La promesse des 250 000 emplois : la fin d’un mythe
« L’effet libéral se fait bien sentir : une croissance économique toujours plus basse et la fin du mythe de la création de 250 000 emplois. L’emploi est stagnant; il y a eu création de seulement 6600 emplois à temps plein en 19 mois de gouverne libérale. Rappelons également la hausse du fardeau fiscal de 1500 $ pour les citoyens du Québec et la hausse de celui des entreprises, par le resserrement des crédits d’impôt, notamment. Créer 250 000 emplois, c’était une promesse, puis une cible, et c’est aujourd’hui un mythe », a ajouté le député de Rousseau.
 
La croissance de la productivité
« Alors que le ministre de l’Éducation juge qu’investir en éducation serait maladroit, le ministre des Finances, lui, dit que c’est judicieux. Mais après toutes les compressions, il injecte seulement 20 M$ cette année. Dans la même journée, le gouvernement annonce 80 M$ en éducation, mais nous apprenons, d’autre part, que les CPE sont coupés de 120 M$; ce n’est donc qu’un déplacement d’argent. Les coupes déjà faites et celles à prévoir se traduiront par une hausse du décrochage scolaire. Cela aura des impacts économiques à moyen et à long termes. Nous devons, pour améliorer notre performance économique, faire des progrès sur le plan de la scolarisation et accélérer les investissements privés. À cet égard, il y a eu une baisse de 9,7 % en 2014, et l’ISQ prévoit une baisse de 2,4 % cette année », a poursuivi Nicolas Marceau.
 
Une pression très forte sur les finances publiques
Les dépenses en infrastructures, l’explosion de la rémunération des médecins et les importantes coupes dans les services publics – difficiles à reconduire au cours des prochaines années, les besoins étant toujours présents – exercent une pression importante sur les finances publiques.
 
« Le pire, dans tout cela, c’est le cynisme de la démarche gouvernementale. Le gouvernement ne vise pas l’équilibre budgétaire, il vise à faire du Québec une province comme les autres et à offrir des cadeaux électoraux en 2018. Lorsqu’il sera question de baisses d’impôt en 2018, les Québécois se souviendront qu’il s’agira du début d’un remboursement de tout ce que le gouvernement aura pris dans leurs poches depuis 2014 », a conclu Nicolas Marceau.

 

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