La porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé et d’accessibilité aux soins, Diane Lamarre et le député de Berthier et porte-parole en matière d’agriculture et d’alimentation, de PME et d’innovation, André Villeneuve, ont effectué ce lundi une tournée dans le comté de Berthier sur le thème de la santé.

Les deux députés se sont d’abord rendus en matinée à Saint-Michel-des-Saints pour rencontrer les gestionnaires du Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière (CISSS) et visiter les installations du CLSC. En après-midi, Diane Lamarre et André Villeneuve étaient à Saint-Gabriel-de-Brandon pour questionner à nouveau des administrateurs du CISSS et échanger avec les gens du mouvement « Nous existons ». Par la suite, à Saint-Jean-de-Matha, les élus ont écouté des représentants du Syndicat des travailleurs du CSSS du Nord de Lanaudière.

« Depuis leur arrivée au pouvoir, les libéraux ont imposé des coupures qui affectent la population et les professionnels de la santé. Diane Lamarre et moi voulions mesurer les impacts dans la circonscription. Nous avons constaté que la réalité du monde de la santé dans le comté de Berthier, ce sont entre autres, des gens vulnérables qui manquent déjà de soins. Les coupes ne font qu’aggraver la situation. Nous sommes inquiets pour eux, d’autant plus que de nouvelles mesures efficaces mises en place ces dernières années pourraient être menacées par l’austérité aveugle des libéraux. Je pense entre autres à nos infirmières rurales à Mandeville, Saint-Alphonse et Saint-Zénon ou encore, notre cliniques d’infirmières de proximité à Saint-Gabriel », souligne André Villeneuve.

Diane Lamarre ajoute : « J'ai entendu les citoyens de la Haute-Matawinie et du Grand Brandon. Je considère inconcevable qu’un citoyen aux prises avec un cancer ait dû attendre 14 mois avant de trouver un médecin de famille. C’est tout à fait inadmissible. Le maintien du financement des postes d’infirmières en milieu rural, d’infirmières de proximité et d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS) fait partie des solutions immédiates. De nouveaux médecins doivent aussi être trouvés rapidement pour répondre aux besoins. Le déploiement du soutien à domicile, ainsi que des collaborations avec plusieurs autres professionnels comme les inhalothérapeutes, les psychologues et les pharmaciens sont aussi nécessaires. J’espère que malgré l’austérité et les réformes qui déstabilisent sans améliorer l’accès, le conseil d’administration du nouveau CISSS saura réagir, car il y a une réelle urgence. La santé et la sécurité des citoyens de Berthier en dépendent ».

Les élus du Parti Québécois assurent qu’ils continueront à défendre les intérêts de la population et tiennent à remercier chaleureusement les personnes rencontrées durant la tournée.