Véronique Hivon dénonce les coupures en enseignement
La députée de Joliette et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’enseignement supérieur, Véronique Hivon, a dénoncé les compressions records de 200 M$ effectuées dans les universités québécoises. Mme Hivon croit qu’à la lumière de l’information dévoilée ces derniers jours, il est possible de constater qu’elles vont affecter directement la qualité et la compétitivité du réseau universitaire québécois.
« Pendant plusieurs mois, le ministre de l’Enseignement supérieur, Yves Bolduc, a tenté de faire croire que les compressions massives dans les universités n’auraient pas d’effets concrets sur le terrain. On savait que cela ne tenait pas la route, et on en a maintenant la preuve », a déclarée Mme Hivon. Elle cite en exemple les centaines de cours annulés, les facultés fusionnées ou carrément abolies, les postes coupés et les professeurs qui pourraient voir leur salaire diminuer. « En agissant comme il le fait, le gouvernement s’attaque délibérément à la qualité de l’enseignement et de la recherche, et il se lave les mains des impacts dévastateurs qui découlent de ses décisions.», a ajouté la députée de Joliette.
« À partir du moment où la qualité de l’enseignement est atteinte, c’est toute la compétitivité du réseau québécois, donc du Québec, qui en sera affectée face au reste du monde. Comme s’il ne suffisait pas que Philippe Couillard n’ait pas de plan ni de vision pour relancer l’économie et l’emploi au Québec, voilà maintenant qu’il coupe, sans aucun état d’âme, dans l’enseignement, le savoir et la connaissance, soit dans ce qui constitue la plus grande richesse d’une société : sa matière grise », a poursuivi la députée de Joliette.
« Alors qu’ils étaient dans l’opposition, il y a moins d’un an, les députés du Parti libéral déchiraient leur chemise pour dénoncer le sous-financement des universités. Quelques mois plus tard, ils acceptent que leur gouvernement ordonne des compressions massives dans le réseau, sans se préoccuper une seconde des conséquences. C’est un triste exemple de cynisme et de racolage politique », a conclu Véronique Hivon
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.