JOLIETTE - La région de Lanaudière a encore connu une hausse des signalements. Hausse qui se situe dans la moyenne provinciale selon le bilant annuel dévoilé le 23 septembre dernier.
Interrogé sur les causes possibles de telles augmentations, le directeur de la protection de la jeunesse de Joliette, Éric Salois croit que le tout ne peut s’expliquer que par une multitude de facteurs. Selon lui, les gens sont devenus plus soucieux du bien-être des enfants. « Il y a 35 ans, les gens préféraient dire que ce genre de situation ne les concernait pas », souligne M. Salois. Il ajoute que les médias ont joué un rôle majeur afin de faire connaître la DPJ.
Le directeur a également fait connaître ses inquiétudes face aux éventuelles compressions qui pourraient toucher la DPJ. Éric Salois s’est dit extrêmement préoccupé par le très haut volume de signalements survenus dans Lanaudière, et des compressions pourraient sérieusement compliquer le travail des intervenants et même devenir plus coûteuses à long terme. « Que les choses soient claires, il n’est pas question, pour la DPJ, de ne pas faire sa part dans cet effort économique », a souligné M. Salois. Ce dernier insiste sur le fait que si le gouvernement veut économiser en sabrant dans les services de la DPJ, il pourrait transformer une économie à court terme en dépense importante à long terme. « Les enfants d’aujourd’hui sont notre société de demain, si nous n’en prenons pas soin aujourd’hui, ils pourraient hypothéquer de manière bien plus importante le système de santé une fois arrivé à l’âge adulte », explique M. Salois.
Le directeur précise toutefois que l’importance des compressions n’est pas encore connue. Il ajoute que, depuis quatre ans, la DPJ a procédé à des coupures.
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