Le droit de mourir dans la dignité selon Véronique Hivon
Par Christian Chaloux
La députée de Joliette, Véronique Hivon, siègera en tant que co-présidente pour faire avancer le débat concernant les droits de mourir dans la dignité.
La députée a déposé une motion à l'Assemblée nationale l'automne dernier qui a été unanimement appuyée par tous les partis d'opposition. Elle est d'avis qu'en tant que parlementaire, ils doivent prendre leurs responsabilités et offrir aux citoyens un espace «serein et respectueux» pour discuter de l'euthanasie et les soins en fin de vie.
«De plus en plus de gens nous interpellent concernant la fin de vie. Ça concerne tout le monde », raconte-elle. «J'ai pavé la voie avec ma motion. Je n'en reviens pas que malgré un climat très difficile politiquement, nous avons commencé les travaux dès cet hiver.»
La tournée de consultation débutera cet automne. Un questionnaire en ligne sera disponible afin de recueillir tous les points de vue des Québécois.
On abordera également l'autonomie et l'intimité des personnes âgées.
«Nous y allons sur des perspectives globales», précise-t-elle.
Mme Hivon co-présidera la commission en compagnie du député libéral Jeffrey Kelly.
Le rapport débouchera sur des recommandations et sera déposé l'hiver prochain.
Dossier régionaux
La députée Véronique Hivon priorise simultanément les dossiers de l'accès aux soins de santé dans la région ainsi que l'éducation.
En santé, la prévention est la solution selon la députée. Les patients doivent être suivis par un médecin de famille afin de détecter à temps les problèmes.
«Il manque de spécialiste et de médecins de famille, dont 25 juste pour le nord de Lanaudière», souligne-t-elle.
Elle constate que malgré les promesses libéral, le temps d'attente à augmenté de 16 à 24 heures dans Lanaudière depuis 2003.
59 % réussissent
Le décrochage scolaire est également en haut de la liste. Mme Hivon croit fortement à la valorisation des jeunes. L'école doit-être un milieu de vie avant tout.
Elle donne en guise d'exemple deux projets, celui des «Bécik jaune», dont des jeunes réparent les vélos et le Festi-films, un projet d'initiation au court-métrage dans les écoles.
«C'est le genre d'initiative que j'appuis. On doit travailler à deux niveaux pour contrer le décrochage scolaire, soit la concertation régionale ainsi que des initiatives plus petites de valorisation de l'élève», indique la jeune députée de Joliette.
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La députée Véronique Hivon lors d'une récente conférence de presse à Notre-Dame-des-Prairies en compagnie des maires.
Photo: Christian Chaloux
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