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Aucune problématique selon la commission scolaire

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9 septembre 2014
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JOLIETTE - 

La présence de téléphones intelligents en classe ne serait pas une problématique, selon la Comission scolaire des Samares qui voit plutôt l’omniprésence des téléphones comme étant une nouvelle réalité.

Quelques enseignants, notamment de la région de Québec, ont fait part récemment au Journal de Montréal de l’immense problématique des téléphones intelligents en classe. Des enseignants avancent que certains étudiants n’hésitent pas à formuler des menaces consistant principalement à poster sur le Web des vidéos et/ou images compromettantes de ces derniers.

Selon Diane Fortin, directrice adjointe aux communications pour la Commission scolaire des Samares, ce phénomène n’est pas une problématique au sein des écoles de la région. Elle souligne toutefois que quelques cas isolés ont été signalés par le personnel. « La préoccupation pour ce phénomène est loin d’être aussi forte que, par exemple, dans la région de Québec », précise Mme Fortin.

La Commission scolaire des Samares permet la possession des téléphones intelligents, mais son usage dans les salles de classe est fortement interdit, ce qui n’empêche pas que certains élèves tentent le diable malgré tout. « Les conséquences peuvent varier selon le cas », ajoute la porte-parole de la commission scolaire. Selon elle, les conséquences d’un usage du téléphone en classe consistent généralement en une confiscation pour une durée indéterminée. « Certains établissements peuvent appliquer des mesures plus sévères selon leur code de vie », précise Mme Fortin.

Une menace ou une distraction

Le Journal s’est entretenu avec des enseignantes de la région, qui confirme que le phénomène n’en est qu’à ses premiers balbutiements. « C’est surtout de la perte de temps en classe », explique une enseignante du secondaire, qui souligne que la chasse aux téléphones en fonction représente une perte de temps importante et que la commission scolaire devrait tout simplement interdire la possession de ces appareils.

Une autre enseignante souligne quant à elle que le vrai danger est plus souvent à l’extérieur des heures de classe. « Certains élèves sont rancuniés et ne se gênent pas pour photographier un enseignant avec qui ils ont eu un conflit l’année précédente », ajoute une autre.

La Commission scolaire des Samares ne prévoit pas modifier sa règlementation relativement aux téléphones intelligents. « C’est une nouvelle réalité avec laquelle il faut composer », insiste Diane Fortin.

 

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