Dominique Kubala connaîtra sa sentence le 8 novembre
C’est le 8 novembre prochain que l’ex-restaurateur de Saint-Jacques, Dominique Kubala, coupable de crimes de nature sexuelle, connaîtra sa sentence.
Kubala, 49 ans, était de retour au palais de justice de Joliette, le 23 septembre, devant le juge François Landry, pour la fin des plaidoiries sur la peine.
La Couronne, représentée par Me Stéphanie Arel, a réclamé six ans de pénitencier. Pour l’avocate, le nombre de victimes sur une longue période de 13 ans (2002 à 2015) et l’abus de confiance constituent des facteurs aggravants très importants. « Selon les rapports, M. Kubala représente 59% de risque de récidive sur une période de dix ans », a-t-elle ajouté.
De son côté, l’avocat de l’accusé, Me Robert Bellefeuille, croit qu’une sentence de trois ans serait suffisante dans ce dossier. « Vous ne devriez pas considérer les conclusions du rapport sexologique en ce qui concerne le risque de récidive. Notre psychiatre Louis Morissette conclut qu’il devrait être de faiblie à modérer », a plaidé l’avocat.
Neuf victimes
Dominique Kubala avait plaidé coupable en mars dernier à 12 chefs d’accusation soit six de contact sexuel, un d’incitation de contact sexuel et cinq de contact sexuel alors qu’il était en situation d’autorité.
En tout, il a fait neuf victimes durant cette période, tous d’âge mineur, la plupart était à l’emploi de M. Kubala. Selon le résumé des faits présenté par la procureure des poursuites criminelles et pénales dans ce dossier, les gestes commis par l’accusé se sont déroulés sur différentes périodes entre janvier 2005 jusqu’en février 2015.
Dans presque tous les crimes commis, l’accusé était dans un d’ébriété. Pour plusieurs des victimes, il a fait des massages Taï et touchait les seins et/ou la vulve de celles-ci.
Dans certains cas, il a levé le chandail et baissé les shorts de ses victimes pour masser les seins et mettre un doigt dans leur vulve. Pour d’autres, il disait vouloir « baiser et faire l’amour comme des bêtes », selon ce qui a été relaté en cour.
Pour au moins une victime, Dominique Kubala était tombé en amour avec celle-ci et a eu des relations sexuelles complètes avec elle.
Au moment de son arrestation, Dominique Kubala était propriétaire du restaurant « La Maison de Bouche », dans le rang Saint-Jacques, depuis plusieurs années. Le restaurant avait fêté son 20e anniversaire en 2012.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.