Le chef d’un réseau de trafiquants plaide coupable
Arrêté dans le cadre de l’opération « Ligature », en novembre 2012, un résident de Saint-Paul a plaidé coupable à diverses accusations en matière de stupéfiants.
Benoit Morin-Larocque, 40 ans, a reconnu sa culpabilité, le 29 septembre, à sept chefs d’accusation soit de complot pour trafic de stupéfiants, trafic de stupéfiants, quatre chefs de possession de drogue dans le but d’en faire le trafic et de de bris de probation.
Selon le résumé des faits présenté devant le juge Claude Lachapelle, l’accusé dirigeait un réseau de trafic de stupéfiants. Certains membres du réseau se réunissaient dans une résidence de Saint-Paul, deux fois par jour, à 8h30 et 20h30. Ces réunions servaient à remettre les stupéfiants aux revendeurs et à ramener l’argent aux têtes de l’organisation.
Lors d’une perquisition au domicile de Benoit Morin-Larocque, le 30 novembre 2012, sur le chemin Cyrille-Beaudry, aussi à Saint-Paul, les policiers ont retrouvé 341 comprimés (196 hydrmorphone, 52 codéïne, 40 oxycodone et 53 orazepam), un gramme de cocaïne, 12 grammes de haschich, sept armes à feu, 507 munitions, près de 7000$ en argent et des documents de comptabilité.
Des petites quantités de drogue et de l’argent ont aussi été saisies chez la mère de l’accusé. De plus, divers stupéfiants, trois cellulaires et une petite quantité d’argent ont été trouvées dans la résidence où avait lieu les réunions. L’occupant des lieux, Steve Brien, a plaidé coupable à sept chefs d’accusation et a reçu une peine de deux ans moins un jour de prison, en mai 2014.
Pour ce qui est de Morin-Larocque, il a fait une déclaration incriminante aux policiers lors de son arrestation. Il a notamment mentionné qu’il avait été approché par un contact afin de partir une « run » de vente de drogue à Joliette. Il a alors recruté Brien, qui s’occupait des revendeurs de rue. L’argent saisi provient des profits de la vente de drogue.
L’accusé a déclaré qu’il consommait de la cocaïne à cette époque, et qu’il ne travaillait pas et avait besoin d’argent. Selon différentes déclarations et l'enquête policière, l'accusé se livrait au trafic de stupéfiants depuis 6 mois, lorsqu'il a été arrêté.
Benoit Morin-Larocque, qui demeure en liberté sous caution, reviendra en cour, le 17 décembre pour les représentations sur sentence. Il pourrait alors disposer de son dossier pour lequel il fait face à 17 chefs en matière de possession d’arme.
Opération « Ligature
L’Opération « Ligature visait au départ le démantèlement d’un réseau de contrebande de tabac. Mais dès le début de l’enquête, les policiers de la Sûreté du Québec ont découvert que le réseau faisait aussi le trafic de stupéfiants.
Lors des différentes perquisitions le 30 novembre 2012, les enquêteurs avaient saisis 70 caisses de cigarettes de contrebande, environ 700 comprimés d’ecstasy, plus de 5 kilos de marijuana, 20 000$ en argent comptant, des armes à feu et munitions et deux camions volés.
Deux autres co-accusés dans cette affaire, aussi de Saint-Paul, reviendront en cour en décembre, pour la suite des procédures.
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