Un Joliettain victime de sextorsion
Un home dans la vingtaine demeurant à Joliette a été la cible de sextorsion plus tôt cette semaine. Selon le sergent Gino Paré, de la Sûreté du Québec, l’homme a déposé une plainte au poste de la MRC Joliette après qu’une séance d’exhibition sur le net se soit transformée en véritable cauchemar. « La jeune femme avec qui il conversait s’avérait en fait être un homme de la Côte d’Ivoire », explique le policier. Il ajoute que la personne a exigé la somme de 600 $ à sa victime sous peine d’envoyer la vidéo compromettante à l’ensemble de ses contacts Facebook.
Le porte-parole de la SQ souligne que de nombreuses campagnes de sensibilisation à la sextorsion ont été mise en place depuis les derniers mois, toutefois,. Il y a encore des gens qui se font prendre. Rappelons que les cas de sextorsion surviennent lors de conversation avec de nouvelles personnes ajoutée notamment via Facebook. Les victimes, généralement des hommes, reçoivent une demande d’amitié provenant d’une personne inconnue. S’ensuit alors des séances de vidéo-discussion qui déboulent sur de l’exhibition. « Bien entendu la jeune femme n’existe pas et le fraudeur menace rapidement sa victime, généralement dans les minutes qui suivent », précise le sergent Paré qui ajoute que les victimes ne doivent pas plier aux menaces des fraudeurs. « Chaque montant versés n’est que le premier dune très longue série », déplore le policier.
Voici une liste d’indices permettant de déceler un fraudeur potentiel sur Facebook.
* La demande d’amitié provient d’une personne avec qui vous n’avez aucun ami en commun.
* La personne ne possède qu’une seule photo
* La photo de profil représente systématiquement une très jolie femme.
Le sergent Paré rappelle également à la population de faire preuve de beaucoup de vigilance. « Dans le doute, vaut mieux toujours s’abstenir », souligne le policier qui ajoute qu’il est conseillé de porter plainte très rapidement lorsqu’on est victime de sextorsion.
Pour de l’information supplémentaire, il est aussi possible de consulter le site www.cyberaide.ca.
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