Entente inédite entre Sainte-Marie-Salomé et Entreprises Bourget
C’est dans une perspective de contrôle absolu des coûts d’entretien des rues et voies d’accès non-pavées que la municipalité de Ste-Marie-Salomé de la région de Lanaudière et Entreprises Bourget inc. de St-Paul-de-Joliette viennent de sceller une entente inédite dans le monde municipal qui se traduit par une prise en charge par l’entreprise des opérations de nivelage des rues et voies d’accès non-pavées de la municipalité et d’épandage d’abat-poussière; et ce, à longueur de saison estivale et automnale.
C’est ce qu’a fait savoir aujourd’hui le président et chef de la direction de Entreprises Bourget inc., Luc Delangis, qui a insisté sur le fait que ce nouveau modèle d’affaires permettait à la municipalité de s’assurer de maintenir un environnement routier de première qualité, à coûts fixes, sans surprises et conforme au cadre financier de la municipalité. « En clair, la municipalité se place ainsi dans une position avantageuse en matière de gestion de ses programmes d’entretien, à la manière des contrats traditionnels de déneigement à coûts fixes, peu importe l’ampleur des précipitations » a dit monsieur Delangis qui a précisé que ce type d’entente municipale mettait les pouvoirs publics municipaux à l’abri des augmentations de prix, des variations d’approvisionnement dans la prestation de services municipaux de qualité.
Au surplus, la municipalité pourra réaliser des économies significatives dans ses budgets affectés aux achats d’abat-poussière qui ne seraient pas au rendez-vous dans un contexte d’intervention ponctuelle. « Cela est quasiment providentiel à l’époque où les dépenses publiques font l’objet d’un resserrement majeur, à l’instar de la gestion budgétaire dans le secteur privé » a enchaîné monsieur Delangis en soulignant qu’en plus, la municipalité participe ainsi au maintien de l’emploi local dans la mesure où le produit d’abat-poussière utilisé est le seul produit canadien disponible, et le plus écologique, de surcroît, dans le marché.
Pour sa part, la mairesse Véronique Venne, a insisté sur le fait qu’en plus de réaliser des économies, la municipalité s’assure, avec ce service unique par impartition, d’un impact positif sur la santé publique; les risques d’inconvénients résultant de la prolifération de la poussière étant réduits au minimum, pour ne pas dire presqu’à néant.
« Pour une municipalité semi-rurale de 1 200 âmes comme la nôtre, cette nouvelle façon de faire fait partie des concepts de gestion moderne, raisonnée, souple et adaptée tant aux besoins réels qu’aux attentes légitimes des contribuables, sur le plan économique autant qu’environnemental » a poursuivi madame Venne qui s’est déclarée pleinement satisfaite de pouvoir ainsi éprouver un nouveau concept de gestion d’un service municipal pointu avec efficacité et rentabilité.
Le président de Entreprises Bourget a par ailleurs précisé que le AP-35 utilisé, un abat-poussière de calcium 35 %, respecte toutes les normes écotoxicologiques et environnementales reconnues, en plus d’offrir des capacités d’absorption et de désorption d’eau permettant au produit de se régénérer et de prolonger de facto ses effets hygroscopiques sur les sols.
Monsieur Delangis a finalement conclu que le AP-35 avait surtout la vertu de constituer la seule alternative aux produits d’origine américaine, pour le chlorure de calcium, ou européenne, pour ce qui est des chlorures de magnésium.
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