Flânerie, drogues et bruit excessif: les jeunes sont-ils devenu une nuisance pour les Galeries Joliette?
Les adolescents sont-ils en train de devenir une nuisance pour les clients des Galeries Joliette? Depuis plusieurs semaines, les vendredi soir, la population de moins de 18 ans attirerait beaucoup d’attention sur elle en raison de bruits excessif et de gestes déplacés au point où les policiers ont été forcés d’intervenir.
Le 10 avril dernier, près de huit policiers ont été demandés aux Galeries Joliette afin de « chasser » un nombre indéterminé d’adolescents au comportement déplacé. Selon des informations confirmées par la Sûreté du Québec, il n’y aurait eu aucune arrestation et cette intervention a été faite à la suite d’un appel logé par le personnel de sécurité du centre d’achats. Selon des témoins de l’événement, plusieurs jeunes expulsés étaient sous l’influence de stupéfiants. Plusieurs clients interrogés soulignent que la présence des jeunes est de plus en plus importante et intimidante. « Ils arrivent en groupe de 10 ou 15 et si on a le malheur de leur dire de baisser le ton ou de se calmer, ils nous envoient carrément promener », raconte une cliente. Sur les médias sociaux, l’opération a été applaudie par de nombreux citoyens, qui déplorent un tel comportent. Du côté de la Sûreté du Québec, on nous indique que le nombre d’interventions aux Galeries Joliette n’a pas augmenté, et que le personnel doit contacter les policiers s’ils souhaitent une intervention.
Plusieurs membres du personnel des Galeries Joliette déplorent cette situation également. « Le vendredi soir, on appelle ça la soirée garderie », a confié une employée, découragée de la situation. « Le vendredi soir, c’est le bout de la m…. », raconte un autre employé. Le Journal de Joliette a recueilli plusieurs témoignages faisant notamment état de consommation de drogues à même les Galeries Joliette ou de gestes déplacés dans les toilettes de l’édifice. « Je suis déjà tombé sur un jeune les culottes baissées en train de se prendre en photo devant le miroir », raconte un autre employé, sous le couvert de l’anonymat.
Des commerçants soulignent également que la forte présence de jeunes complique la fermeture des commerces. « On est souvent obligé de quitter le magasin en groupe par mesure de sécurité », explique Jonathan, employé à la boutique EB Games. Selon lui, il n’est pas rare le vendredi soir de voir des groupe de 15 à 20 jeunes déambuler comme si de rien n’était dans les Galeries Joliette après la fermeture des commerces.
La direction des Galeries Joliette n’a pas répondu aux questions du Journal de Joliette.
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