L’aqueduc aurait pu être réparé en 2010
La situation des résidents du secteur de Sainte-Julienne privés d’eau depuis maintenant deux semaines aurait pu être évitée selon le maire de Sainte-Julienne, Marcel Jetté.
Le maire de Sainte-Julienne explique que les travaux prévus en 2010 ont été abandonnés alors que les citoyens s’y sont opposés en votant contre lors de la tenue du registre. M. Jetté raconte qu’un mouvement de citoyen avait mené une campagne pour empêcher que la municipalité ne procède à ces travaux coûteux. Le maire de Sainte-Julienne ajoute que des subventions de l’ordre d’un million de dollars avaient été attribuée à la municipalité, toutefois, ce montant a été retiré une fois le vote déposé. « Nous compatissons grandement avec ces citoyens, c’est d’autant plus frustrant que de savoir que le tout aurait pu être évité », souligne le maire avant d’ajouter que des plans et devis d’une valeur de 75 000$ reposent encore sur les tablettes en attendant que le dossier débloque. M. Jetté assure que les négociations ont été entreprises afin de représenter le dossier et de procéder à la réfection du réseau pour ainsi annexer les citoyens du domaine du Lac des Fourches.
Rappelons qu’une quarantaine de famille sont privés d’eau courante depuis le début du mois de mars dans le domaine du Lac des Fourches à Sainte-Julienne. Ce secteur, approvisionné en eau par le réseau d’aqueduc de Saint-Esprit, est sous le coup d’un bris d’aqueduc impossible à réparer pour le moment selon la directrice générale de la municipalité. Caroline Aubertin explique que le secteur est irrégulier, non cartographié en plus de ne pas bénéficier d’entrée d’eau comme une borne-fontaine, ce qui aurait aidé effectuer les travaux dans le domaine. Les citoyens du secteur ont appris qu’ils pourraient avoir à patienter jusqu’à la fonte des neiges pour retrouver l’eau courante à leur domicile.
À lire également
Un quartier complet de Sainte-Julienne est privé d'eau depuis deux semaines
2 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.
Ça ressemble un peu à ce que nous avons vécu à Mascouche lorsque les citoyens du P'tit Côteau ont voté contre l'extension du réseau municipal avec des subventions.