Les cas de violence au travail sont en baisse dans Lanaudière
La Commission de Santé et de sécurité au travail (CSST) annonce une baisse des cas de violence au travail pour la grande région de Lanaudière. Une première depuis 2009, alors que Lanaudière se situait presque au sommet de la province pour ce type de cas. Selon les plus récentes données compilées par la CSST, le nombre de cas de violence au travail, tant physique que psychologique, ont diminué de plus de 20 % depuis 2009. Le document, rendu public par l’organisme en 2014, fait état d’une baisse majeure au niveau des actes de violence physique sur les lieux de travail. Selon le document, de 2009 à 2011, Lanaudière a occupé le troisième rang au Québec pour le plus grand nombre de cas de personne victime de violence physique au travail. Toutefois, en 2012, on a pu observé une baisse radicale de 33 % de ces cas, plaçant Lanaudière au cinquième rang provincial.. Notez que plus du quart de ces agressions se produisent dans l’Île de Montréal. Pour ce qui est de la moyenne provinciale, au cours de la période 2009-2012, la CSST a observé une hausse de 9,0 % pour les années 2009 à 2010 et de 1,3 % pour les années 2010 à 2011, pour finir en baisse de 3,1 % de 2011 à 2012, soit une augmentation globale de 6,9 %.
Du côté des cas de violence psychologique, alors que la région a vu le total de cas passer de 70, en 2009, à 49 en 2012. Cette baisse de 30 % n’exclut toutefois pas Lanaudière du haut du podium pour les pires régions, alors qu’elle demeure tout juste derrière l’Île de Montréal et les Laurentides au sommet du classement.
Interrogée sur la nature de cette baisse, la porte-parole de la CSST pour la région, Chantale Beaudoin, précise qu’aucune raison particulière ne peut expliquer cette diminution majeure à ce niveau.
Le rapport émis par la CSST souligne également que ce sont les même corps de métiers qui sont les plus exposés à la violence. À travers le Québec, c’est encore le personnel de la santé qui est le plus sujet à des actes de violence avec 42,4 % des cas. Le personnel NCA (éducatrice spécialisée, milieu scolaire, service de garde, etc.) suit avec 27,6 % des cas de violence. Les enseignant arrivent troisième avec 17,2 % des cas de violence, qu’ils soient physiques ou verbales.
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