Des enfants se disent terrorisés par un chauffeur d'autobus
Les parents de 11 enfants résidents à Saint-Félix-de-Valois se disent intimidés par le chauffeur de leur autobus scolaire depuis le début de l’année. Selon les dires des parents, le chauffeur en question ferait preuve verbalement d’agressivité envers les enfants en plus de les menacer constamment et de les insulter. Selon les parents rencontrés par le Journal, presque l’ensemble des enfants qui montent à bord de l’autobus N 33 ont une histoire à raconter à propos de ce chauffeur, qui fait même l’objet d’une plainte pour voie de fait envers la mère d’un enfant qu’il transporte.
Sonia Comeau, mère de trois enfants qui montent à bord du N 33, affirme avoir subit les foudres du chauffeur quelques jours plus tard, lorsqu’elle aurait tenté d’obtenir des explications concernant un conflit entre sa fille et un autre enfant de l’autobus. « J’ai simplement voulu comprendre ce qui se passait, il m’a répondu de manière très agressive en me disant que ma fille était une fauteuse de troubles et qu’elle allait passer l’année assise en avant de l’autobus », explique la jeune femme. Les parents ont rapidement informé la Commission scolaire des Samares, qui leur a assuré que de tels actes étaient inacceptables. « Le seul problème, c’est qu’au lendemain de notre plainte, on se fait dire que nous ne sommes que des menteuses et que le problème vient de nos enfants », explique Nathalie Leblanc. Cette dernière affirme que l’accueil auprès du Groupe Gaudreault a été tout aussi glacial, alors que la direction du transporteur se serait montrée peu réceptive aux doléances des parents.
« On ne sait plus quoi faire, nos enfants on peur de prendre l’autobus », raconte Mme Leblanc. Sonia Comeau déplore quant à elle un tel comportement face aux enfants, alors qu’elle souligne que le gouvernement fait des pieds et des mains pour contrer l’intimidation. Cette dernière affirme même avoir subit un malaise face au stress intense qui découle de cette situation.
La Commission scolaire des Samares a déclaré, qu'après enquête, aucun élément négatif n'avait été soulevé concernant le chauffeur. "Il demeure à l'emploi du transporteur et continue d'assurer le transport des élèves", explique Diane Fortin, directrice adjointe aux communications de la commission scolaire.
Le Groupe Gaudreault a quant à lui ajouté, par l'entremise de son vice-président, Guy Sirois, qu'il souscrivais entièrement aux commentaires de la Commission scolaire des Samares. "Nous ne fourmulerons aucun autre commentaires concernant la situation".
7 commentaires
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Les pauvres chauffeurs doivent rester concentrés pour la sécurité de tous et ca ne doit pas etre facile avec 30 ou 40 jeunes en arrière.Des fois on a de la misère nous meme avec deux enfants dans l'auto.
Le chauffeur de mon petit fils l'a averti une ou deux fois, et on a pris pour le chauffeur, tout c'est réglé. Ca prend des limites et c'est au CHAUFFEUR de les faire respecter.