Une jeune femme qui a vu sa relation amoureuse se terminer récemment, se retrouve devant le justice, pour la deuxième fois en une semaine.

Giard, 18 ans, de Joliette, avait été arrêtée une première fois le 29 juillet dernier, par les policiers de la Sûreté du Québec (SQ), du poste de la MRC Joliette.

Après avoir comparu en cour pour diverses infractions, concernant la fin de sa relation, elle avait été remise en liberté, trois jours plus tard sous diverses conditions. Elle devait notamment s’abstenir de communiquer directement ou indirectement avec son ex en plus de demeurer 24 heures sur 24 dans une maison de thérapie.

Ces accusations sont de tentative d’incendie criminel, menace de mort, deux chefs de méfait de moins de 5000$, vol de moins de 5000$, voie de fait sur un agent de la paix et bris de condition.

Or, les policiers de la SQ ont reçu un appel, vers 19h30, le 31 juillet, concernant une jeune femme qui se trouvait près du domicile de son ancien amoureux.

Après quelques vérifications, ils ont constaté qu’il s’agissait bel et bien de Christelle Giard et qu’elle avait quitté le centre de thérapie où elle devait résider. Elle a aussitôt été arrêtée.

Elle a comparu détenue le lendemain pour faire face à trois chefs de bris de condition. La Couronne s’est opposée à sa remise en liberté.

Rappel des faits

Le soir du 19 juillet, Christelle Girard se serait rendue chez son ex-copain, demeurant à Joliette, qui venait de rompre.

Plus tard, cette soirée-là, la jeune femme aurait tenté d’incendier la voiture de son ex, avant de l’endommager en la rouant de coups de pied. Le lendemain, elle aurait tenté de lui voler son scooter. Elle aurait menacé et harcelé sa victime.

Lors de son arrestation, elle aurait aussi brisé les vitres arrières de la voiture de police où elle était assise et menottée.