La vitesse sera réduite près de l’école
Par Guy Latour
Lors d’une séance extraordinaire du conseil municipal, le 23 juillet dernier, les élus ont adopté unanimement une résolution en ce sens.
Ces derniers demandent, via une dérogation, que la vitesse permise ne dépasse pas 30 km/h sur une distance d’une centaine de mètres. Actuellement, la vitesse maximale est de 50 km/h.
Néanmoins, le conseiller Claude Houle s’est interrogé à savoir si les automobilistes respecteront cette nouvelle vitesse. « Le MTQ nous dit que les conducteurs ont déjà de la misère à réduire leur vitesse à 50 km/h. Est-ce-que ça aura un impact de rouler 20 km/h de moins ?», a-t-il demandé avant de se rallier à ses collègues.
Le conseiller André Laramée a participé à une rencontre avec le MTQ, le 14 juillet dernier, avec la mairesse suppléante, Valérie Payette. M. Laramée a précisé que la municipalité installera des impacts visuels à proximité de cette zone en plus de procéder à un lignage adéquat.
Le conseil municipal a bon espoir que la nouvelle signalisation soit en fonction à temps pour la prochaine rentrée des classes.
Malgré une demande à la Sûreté du Québec, le conseil municipal a été incapable de savoir le nombre d’accidents qui avaient lieu à chaque année dans cette zone scolaire.
Un an d’effort
C’est en septembre 2013, à la demande de citoyens, que la conseillère Valérie Payette s’est penchée sur cette problématique.
« Lorsque j’ai été élue présidente du conseil d’établissement de l’école en octobre 2013, j’ai décidé d’en faire mon cheval de bataille. Je ne comprenais pas moi aussi pourquoi il n’y avait pas de zone scolaire à Sainte-Élisabeth», a-t-elle mentionné au Journal, quelques minutes après la séance du conseil du 23 juillet.
Plus de 125 personnes ont signé une pétition pour réduire la vitesse au cours des derniers mois. De plus, plusieurs organismes se sont aussi mobilisés, via des lettres d’appuis.
« Notre école va promouvoir cette nouvelle signalisation, par le biais d’une campagne de sensibilisation. C’est une belle victoire pour les citoyens. Ils ont travaillé très fort pour que nos écoliers puissent circuler de façon plus sécuritaire», de conclure Valérie Payette.
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