Les écoles de la commission scolaire se font vieilles
Par Mathieu Ferland
Le parc immobilier de la commission scolaire des Samares se fait vieux, alors que l’âge moyen de ses bâtiments est d’aujourd’hui de 46 ans et que plusieurs établissements seront touchés par des travaux de réfections d’ici la fin de l’année 2014.
L’école Sacré-cœur-de-Jésus, situé à Crabtree est la plus ancienne de tous le parc immobilier de la Commission scolaire des Samares (CSS). L’établissement a tout d’abord été construit en 1928, avec d’importants travaux réalisés en 1958 et 1971, l’école soufflera tout de même ses 86 chandelles en 2014. L’école Marie-Charlotte, à Joliette, est le deuxième plus ancien bâtiment de la CSS, avec 68 ans d’existence, d’importants travaux ont été réalisés en 1971 dans son cas. Devant l’âge avancé de son parc immobilier, le Journal a interrogé la haute direction de la Commission scolaire à savoir comment était géré l’ensemble des travaux de réfection des établissements et sur la manière de prioriser ces derniers. La CSS explique que depuis 2005, elle s’est vue dotée d’un logiciel gouvernemental (le SIMAC) destiné à aider à la gestion de l’état des bâtiments et de la planification des investissements. « Nous pouvons planifier de façon à étaler dans le temps les travaux selon les urgences », explique la directrice adjointe des communications de la CSS, Diane Fortin. Elle ajoute que la commission scolaire dresse un plan triennal qui est remis à jour à chaque année pour ces travaux.
Préserver la structure
Toujours selon Diane Fortin, les interventions admissibles visent principalement à préserver l’intégrité des systèmes de l’immeuble et assurer à ses usagers un environnement sain et sécuritaire. Un exemple de ces travaux se retrouve dans une annonce survenue en février 2014. Le gouvernement a annoncé un investissement de 4,8 M $ pour des interventions auprès de 31 établissements de la CSS.
Loin d’être désuet
Selon André Gagné, directeur technique à l’APCHQ, l’âge moyen du parc immobilier de la commission scolaire est loin d’être problématique. « Il est loin d’être désuet, même à 46 ans », explique M. Gagné. Il ajoute que des édifices doté d’une enveloppe extérieure de béton peuvent durer jusqu’à 100 ans s’ils sont bien entretenus. « Le problème n’est pas tant la structures, mais bien certains éléments, par exemple la toiture », explique-t-il.
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