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« Ce budget est une attaque frontale contre le Québec » ,Nicolas Marceau

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24 mars 2013
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Par communiqué
JOLIETTE - 

Le député de Rousseau et ministre des Finances et de l’Économie, M. Nicolas Marceau, appuyé par ses collègues du Nord de Lanaudière, la députée de Joliette, Mme Véronique Hivon et le député de Berthier, M. André Villeneuve, s’est dit très déçu du budget fédéral déposé jeudi dernier. « Encore une fois, le gouvernement fédéral agit unilatéralement et vient annoncer de nouvelles mesures en rupture avec des ententes existantes, sans consultation préalable. De plus, ce budget contient des mesures qui nuisent énormément au Québec. C’est une attaque frontale contre le Québec qui va à l’encontre de nos intérêts et de nos façons de faire », a déploré le ministre.

 

Ententes sur le marché du travail

Le ministre Marceau a fait part de son incompréhension de la décision fédérale de sabrer 70 M$ par année dans les transferts au gouvernement du Québec pour l’Entente sur le marché du travail afin de créer un nouveau programme qui va compliquer l’accès aux mesures de formation pour les personnes à la recherche d’un emploi. « En renégociant les ententes sur le marché du travail, le fédéral vient nuire à nos efforts de réinsertion des travailleurs sur le marché du travail. Pourquoi le Canada veut-il dédoubler ce qu’Emploi-Québec fait déjà et, ce faisant, obliger les travailleurs à frapper à deux portes plutôt qu’une seule ? », a indiqué M. Marceau.

 

« Nouveau » plan en matière d’infrastructure

Ce que le gouvernement fédéral a qualifié de « nouveau » plan en matière d’infrastructures donne suite au plan Chantiers Canada, qui viendra à échéance en 2014. « Alors que le Québec et les municipalités ont des besoins importants en matière d’infrastructures, le financement fédéral n’est pas à la hauteur et il est décevant de constater qu’il ne s’est pas engagé à verser les fonds sous la forme d’un transfert « en bloc ». Cela aurait permis d’accélérer la mise en chantier des projets et favoriser la croissance économique. Au lieu de procéder avec efficacité, le fédéral préfère renégocier de nouvelles ententes, choisir lui-même des projets et imposer des conditions », a ajouté le député de Rousseau.

 

Crédit d’impôt pour les fonds de travailleurs

Nicolas Marceau a souligné que l’annonce de l’abolition du crédit d’impôt fédéral vient nuire considérablement aux outils importants dont s’est doté le Québec pour favoriser son développement. « Les contribuables, les entreprises et les travailleurs québécois sont les principaux bénéficiaires de cette mesure en raison de l’apport important au Fonds de solidarité FTQ et à Fondaction CSN. L’abolition de cette mesure créera un frein à l’épargne qui va coûter 312 M$ aux Québécois en cinq ans sur les 355 M$ que le fédéral va épargner en abolissant le crédit d’impôt », a indiqué le ministre.

 

Transferts fédéraux

Alors que le budget fédéral a confirmé des changements techniques au programme de péréquation, M. Marceau a rappelé que le Québec demandait le retrait des plafonds imposés au programme depuis 2009. « Ces plafonds ont engendré des pertes financières substantielles pour le Québec de 7,6 G$ depuis 2009-2010. Ajoutées au manque à gagner découlant des décisions unilatérales de 2011 en santé, le Québec sera privé de 8,6 G$ entre 2014-2015 et 2024-2025. Ces changements unilatéraux ont un impact négatif majeur sur les finances publiques du Québec. Le gouvernement du Québec demande au à Ottawa de revenir sur ces décisions inéquitables pour le Québec », a tenu à souligner le député de Rousseau.

 

Valeurs mobilières

L’acharnement du gouvernement fédéral à vouloir mettre en place une commission des valeurs mobilières pancanadienne malgré les décisions claires de la Cour d’appel du Québec et de la Cour suprême est incompréhensible. Il en va de même avec la prolongation du mandat du Bureau de transition canadien en valeurs mobilières du gouvernement fédéral. « Il est hors de question de laisser le fédéral s’immiscer dans l’encadrement des valeurs mobilières, une compétence exclusive du Québec », a-t-il conclu.

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